Parmi les grands succès du box-office français des années 1980, Les Fugitifs est l'un de ceux dont les cinéphiles se souviennent le mie...

Aux trousses des Fugitifs à Bordeaux !

Parmi les grands succès du box-office français des années 1980, Les Fugitifs est l'un de ceux dont les cinéphiles se souviennent le mieux et qui est encore régulièrement diffusé sur les chaînes de télévision hertziennes. Et il se trouve que certaines scènes clés du film ont été tournées à Bordeaux ! Invisible Bordeaux s'est associé à Jérôme Mabon, qui tient l'excellent blog La Pellicule Bordelaise, pour retrouver certains des lieux de tournage et tenter de fusionner ces scènes des années 1980 avec la ville telle qu'elle est en 2022 !

Source : mauvais-genres.com


Les Fugitifs
, écrit et réalisé par Francis Veber et sorti en 1986, fait partie d'une trilogie de ses films avec les acteurs légendaires Gérard Depardieu et Pierre Richard dans les rôles récurrents de Jean Lucas et François Pignon (les autres chapitres étant La Chèvre et Les Compères). La distribution des Fugitifs comprenait également l’inimitable Jean Carmet et la jeune Anaïs Bret, qui jouait à merveille le rôle de Jeanne, la fille du veuf Pignon. 


Les Fugitifs
s'ouvre sur la sortie de prison de Jean Lucas (Depardieu), un homme réformé qui a purgé sa peine pour un certain nombre de braquages de banques. Tentant de reconstruire sa vie de se reprendre en main, il se rend dans une banque pour ouvrir un compte, mais il est lui-même pris dans une tentative de braquage menée par le très maladroit François Pignon (Richard). Après une entrée en matière laborieuse, la rencontre imprévue fait que les deux hommes (rejoints plus tard par Jeanne) se retrouvent en fuite. Le film raconte comment ils parviennent plus ou moins à garder une longueur d'avance sur les autorités. 


Les premières séquences clés ont été tournées en extérieur à Bordeaux, comme celle-ci, qui met en scène Lucas / Depardieu et deux policiers devant la bijouterie Mornier, toujours très présente dans la rue Sainte-Catherine. Bien qu'ils soient assis dans une voiture, dans les années 1980, la rue avait déjà été entièrement piétonnisée ! 



La suite s’écrit sur la place Saint-Michel. On peut voir Lucas / Depardieu traverser la place animée et se diriger vers une agence de la banque fictive BNT. Les scènes du braquage, qui se déroulent à l'intérieur de la "banque", ont été tournées en studio. 




Lorsque la nouvelle de la tentative de braquage parvient à la police, les agents s'empressent de coller leur gyrophare sur le toit de leur Renault 20 et de faire un virage spectaculaire sur la place Tourny, manquant d'entrer en collision avec un bus. 




Une fois que les agents atteignent le quartier Saint Michel, avec une petite armée de policiers anti-émeute, ils interrompent un cours d'aérobic qui se déroule au premier étage d'un immeuble typique de Bordeaux (eh oui, nous sommes bien dans les années 80).




Désormais en fuite ensemble, les deux héros improbables écrasent une voiture volée sur un chantier de la rue de Macau (où se trouve maintenant la résidence des Jardins de Tivoli), une rue résidentielle tranquille où on est loin de penser qu’elle a pu servi de décor à des scènes d'un succès au box-office ! Le duo s'attaque ensuite à une autre voiture qui s'arrête en face (une Porsche 944, rien de moins - merci Patrick !), se débarrassant du conducteur - venu pour un rendez-vous galant - et prenant rapidement la fuite. 




L'intrigue s'épaissit lorsque Pignon / Richard révèle à son compère qu'il a une fille. Celle-ci est bientôt récupérée, puis le père et l'enfant négocient certaines des rues étroites de Bordeaux, avant d'abandonner leur moyen de transport devant un barrage de police. Ils se dirigent alors vers la Galerie Bordelaise pour faire un peu de lèche-vitrine. 






 

Après divers rebondissements, Lucas / Depardieu finit par veiller sur la jeune Jeanne et ils passent une nuit à la dure dans un entrepôt de la rue Terre des Bordes, qui longe le côté sud de la gare Saint-Jean. 

 


À bord du dernier d'une longue série de véhicules volés (cette fois, il s'agit d'une camionnette de livraison Caraïbos), les fugitifs se retrouvent d'abord à l'extérieur, puis à l'intérieur du Jardin Public. Une fois de plus ils parviennent à passer entre le mailles du filet de la police !
 



Mais nous en resterons là pour Gérard Depardieu, Pierre Richard et Anaïs Bret, étant donné que les autres scènes extérieures du film ont été tournées à Meaux, près de Paris, et (vraisemblablement) dans les Alpes françaises... donc si vous voulez connaître la suite, et savoir si les fugitifs ont réussi à ne pas se faire prendre, il vous faudra mettre la main sur le film... ou attendre sa prochaine diffusion à la télévision ! 

 

Vous pouvez également regarder le remake américain du film, Three Fugitives, avec Nick Nolte, Martin Short, James Earl Jones et Sarah Doroff (également réalisé par Francis Veber)... mais qui ne jouit pas de l’immense atout de comporter des scènes tournées à Bordeaux !
 

Décovrez la bande d'annonce du film Les Fugitifs :

Cliquez ici en cas de problème d'affichage.

Cliquez ici pour voir la bande annonce du remake américain, Three Fugitives

 

Découvrez ce même reportage photo accompagné des explications de Jérôme Mabon sur son blog la Pellicule Bordelaise !

 

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L'architecte et ami du blog Mathias Cisnal a écrit un livre, publié par l'éditeur le Festin, sur son sujet de prédilection : un quar...

Lecture recommandée : la découverte du quartier Mériadeck signée Mathias Cisnal

L'architecte et ami du blog Mathias Cisnal a écrit un livre, publié par l'éditeur le Festin, sur son sujet de prédilection : un quartier de Bordeaux pas comme les autres, Mériadeck ! Et, devinez quoi, le livre, Mériadeck, Parcours en ville, est une très belle réussite !

 

Saviez-vous que l'esplanade centrale du quartier Mériadeck est, pour l'essentiel, construit sur un terre-plein constitué par les gravats issus des démolitions des maisons de l’ancien quartier ? Saviez-vous également que 35 ans se sont écoulés entre l'élaboration du projet d'un bâtiment destiné à occuper l'espace entre les hôtels Ibis et Novotel et la réalisation de ce bâtiment, l'immeuble Laure-Gatet ? Et saviez-vous que quelque part dans les profondeurs de Mériadeck, un local héberge un club de « slot racing » doté de plusieurs circuits, dont un en bois datant des années 1960 ?

 

Ce ne sont là que quelques-unes des informations les plus insolites que Mathias partage dans ce livre de 96 pages, très illustré et tout en couleurs, qui a également été conçu pour donner une vue d'ensemble de ce qu'est le quartier. Un essai introductif explique comment le quartier est passé de terrains marécageux à l'un des quartiers les plus populaires et mouvementés de Bordeaux, avant de raconter l'histoire de l'expérience urbaine à grande échelle menée à partir des années 1960 par le maire Jacques Chaban-Delmas, qui a donné naissance au quartier administratif et résidentiel mal-aimé que nous connaissons aujourd'hui.
 


Trois propositions d'itinéraires permettent de se glisser sous la peau de Mériadeck, le premier se concentrant sur la zone centrale, les autres sur les zones des périphéries est et sud. Chaque bâtiment à repérer en chemin est décrit en détail, en utilisant des termes précis sur le plan architectural, mais dans un style très accessible et plaisant à lire.
 

Le livre comprend également des informations biographiques sur les architectes qui ont contribué au projet de reconstruction du quartier, et ne s'arrête pas aux édifices modernes, mais inclut des sites tels que la villa Rohan sur le cours d'Albret ou le mémorial des morts de la Grande Guerre. Les sculptures et statues disséminées ici et là sont également incluses. Bien sûr, le centre commercial de Mériadeck fait l'objet d'un chapitre à part entière, mais des paragraphes sont également consacrées à des éléments plus inattendus, comme quelques grandes bouches d'aération ou les escaliers monumentaux ! Enfin, l'ouvrage recense les fois où Mériadeck a servi de décor à des films, des séries télévisées, des publicités ou des clips musicaux.

En résumé, ceci est le guide que le quartier de Mériadeck méritait et qui s'avère être une lecture passionnante, surprenante et enrichissante, quels que soient vos sentiments à l'égard de ce quartier, qui a toujours été un sujet épineux qui divise à Bordeaux !  
 

Mériadeck, parcours en ville (le Festin) est disponible en librairie et en ligne !
 

P.S. N'oubliez pas qu'il y a quelque temps, j'ai rencontré Mathias pour parler du quartier Mériadeck, ce qui a donné lieu à un podcast, qui est toujours disponible à l'écoute ici !



Cliquez ici si le lecteur ne s'affiche pas sur votre appareil.
 
Le podcast est également à retrouver sur différentes plates-formes dont Anchor, Apple Podcasts, Spotify, Google Podcasts, Player FM, PocketCasts, RadioPublic, Overcast, Podbean, Podcast Addict et Stitcher. N'hésitez pas à vous abonner via l'application de votre choix afin de ne rien rater !

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Il est 11h30 le samedi 2 juillet 1988, au fin fond de la zone maraichère d'Eysines, et le calme ambiant est rompu par le bruit d'un ...

Le jour où un avion militaire ouest-allemand s'est écrasé dans les champs d'Eysines

Il est 11h30 le samedi 2 juillet 1988, au fin fond de la zone maraichère d'Eysines, et le calme ambiant est rompu par le bruit d'un avion de transport militaire C-160D Transall s'écrasant au sol. Par miracle, les six personnes à bord ont toutes survécu. Que s'est-il passé ? 


L'appareil appartenait à l'armée de l'air ouest-allemande. Il avait décollé plus tôt ce matin-là de Landsberg, près de Munich, et faisait partie d'une flotte qui se rendait à Mérignac en vue de récupérer des parachutistes allemands qui venaient de terminer des exercices aux côtés de leurs homologues français au Camp de Souge à Martignas-sur-Jalle. 

Un Transall C-160 moderne de l'armée de l'air allemande, comme celui impliqué dans l'accident. Ce type d'appareil est actuellement en cours de retrait en France et en Allemagne et est remplacé par l'Airbus A400M Atlas. Source photo : Wikipedia.
En atteignant le département de la Gironde, le Transall était entré dans sa phase d'approche lorsque le pilote s'est rendu compte que le moteur gauche s'était arrêté. L'avion étant pratiquement en plané et perdant rapidement de l'altitude, il s'éloigne de la trajectoire de vol et, dans l'espoir d'éviter les zones habitées, se dirige vers l'ouest, vers les plaines maraîchères d'Eysines, en vue d'un atterrissage d'urgence. 


Cependant, le train d'atterrissage étant maintenant en place et l'avion volant à seulement quelques mètres du sol, un obstacle inattendu et indésirable est apparu : des lignes électriques à haute tension. Il n'y avait aucun moyen de s'élever au-dessus des câbles, le pilote a donc tenté de guider l'avion en dessous. C'est alors que les roues de l'avion ont heurté les berges de la jalle, le ruisseau qui traverse le cœur de la zone maraîchère d'Eysines, et que l'avion s'est tordu et a tourné sur une courte distance avant de se briser et de s'arrêter brutalement, non loin de là où se trouve aujourd’hui le parking relais Cantinolle de la ligne D du tram. 

 

Photo aérienne créditée à Caroline Marmolat (depuis un hélicoptère Airlec) parue dans l'édition du lundi 4 juillet 1989 de Sud Ouest, comportant une ligne pointillée indiquant la trajectoire de l'appareil, et l'échangeur d'Eysines-Cantinolle en arrière-plan. Source : archives Sud Ouest.
 
La même zone aujourd'hui, notez la jalle sur la gauche, et les câbles haute tension vers la droite de l'image.

Quatre des six membres de l'équipage ont pu immédiatement s'extraire de l'épave, les deux autres ont dû être dégagés par les services de secours. Tous ont été transportés à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, où il a été rapidement établi que trois d'entre eux étaient sortis indemnes de l'épreuve, tandis que les trois autres - bien que considérés initialement comme « grièvement blessés » - ne souffraient finalement que de quelques fractures. Dès le lendemain, ils ont pu aider les enquêteurs dans leurs investigations. Pendant ce temps, les 48 parachutistes qui devaient rentrer chez eux ont sans doute été secoués en apprenant la nouvelle, se demandant ce qui aurait pu se passer si l'avion avait été entièrement chargé lorsque le moteur défectueux s'est arrêté. 


Le surlendemain, le quotidien Sud Ouest a publié une interview d'un certain Pierre-Élie Baron, qui était parmi les premiers sur les lieux de l'accident : « J’ai vu passer l’avion à très basse altitude, juste au-dessus de la cime des arbres. Il avait un moteur arrêté car l’hélice gauche ne tournait pas. Il y a eu un bruit sourd et j’ai compris qu’il s’était écrasé. J’ai sauté sur mon vélo et j’étais sur l’accident en même temps que les gendarmes qui patrouillaient aux grottes de Majolan. » L'après-midi aura donc été plus chargée que prévu pour les gendarmes affectés au parc Majolan de Blanquefort, réputé pour sa tranquillité…

 

Couverture de l'accident par Sud Ouest, notamment l'interview de Pierre-Élie Baron. Photos créditées à Caroline Marmolat et Guy Martineriq (?). Source : archives Sud Ouest.

Monsieur Baron : « Un des pilotes avait été éjecté. Je lui ai demandé combien ils étaient dans l’avion et il m’a répondu en allemand. Il était dans le cirage, le pauvre ! Il y avait des gars coincés mais aucun ne gémissait ou ne criait. C’était impressionnant ! »


Le maraîcher Francis Barrière, propriétaire du terrain où l'avion s'est écrasé, a également été interviewé : « Le matin même, je labourais à 50 mètres de là. C’est un miracle qu’il n’y ait eu personne dans les jardins à ce moment-là… » ”


Si l’issue était si favorable, c'est en grande partie grâce au travail exemplaire des services de secours, qui ont été rapidement sur les lieux et ont fourni une réponse efficace et efficiente. Cette action a été saluée un peu plus tard, le 7 mars 1990, à la caserne des pompiers d'Ornano, dans le centre de Bordeaux, lorsque 16 membres des services de secours ont reçu des distinctions de mérite des militaires allemands, en présence du maire de Bordeaux, du consul d'Allemagne et de divers représentants de la Bundeswehr. La cérémonie officielle a été suivie d'un pot de l’amitié organisé par les autorités allemandes, qui ont fourni des quantités (apparemment importantes) de bière aux 300 convives, dont les six membres de l'équipage du Transall. 


Un post-scriptum positif donc pour cet accident d'avion à la fin heureuse... d'autant plus émouvant qu'il s'est produit six mois après que le vol AF1919 Bruxelles-Bordeaux se soit écrasé à deux kilomètres de là, toujours à Eysines, entraînant la mort des 16 personnes à bord. La fin des années 1980 a manifestement été une période à part dans le ciel d'Eysines. 

 

> Localiser sur la carte Invisible Bordeaux : Site of 1989 Transall C-160D plane crash, Eysines

> Ce dossier a pu être rédigé grâce aux ressources disponibles dans l'excellente rubrique Archives du journal Sud Ouest.

> This article is also available in English.

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Afin de tout savoir sur l’événement « Talitres In Waves », le samedi 17 septembre à Bordeaux, et plus largement sur le label Talitres, Invis...

Découverte du label Talitres et de l’événement « Talitres In Waves » en compagnie de Sean Bouchard

Afin de tout savoir sur l’événement « Talitres In Waves », le samedi 17 septembre à Bordeaux, et plus largement sur le label Talitres, Invisible Bordeaux s’est entretenu avec Sean Bouchard, fondateur et directeur de cette maison de disque bordelaise aux accents très internationaux. Podcast à découvrir ci-dessous !


« J’ai toujours eu envie de créer des ponts avec d’autres domaines artistiques, de décloisonner les choses, de créer des concerts dans des lieux singuliers, de proposer une expérience différente. » - Sean Bouchard


Le (pardon, LE !) rendez-vous de cette rentrée à ne pas manquer se tiendra le samedi 17 septembre, durant les Journées européennes du Patrimoine, dans la magnifique cour d’honneur du Musée des Arts Décoratifs et du Design : l’événement « Talitres In Waves », une soirée exceptionnelle organisée par le label bordelais Talitres en partenariat avec le Musée et Musiques de Nuit (le Rocher de Palmer), avec des artistes du label et des rencontres culturelles.


Deux artistes Talitres se produiront sur scène. À 20h30 la musicienne anglo-libanaise Nadine Khouri dévoilera en trio des titres de l’album « Another Life » (produit par le légendaire John Parish) qui paraîtra le 18 novembre, et que Talitres annonce comme « une œuvre à la beauté foudroyante où les arrangements offrent une majestueuse respiration à ces chansons impressionnistes et au grain de voix de Nadine Khouri, ce chant suspendu, étiré et prodigieusement en nous ».


Puis viendra, à 21h30, la pop orchestrale et lumineuse de deux drôles de compères, Maxwell Farrington & le SuperHomard (qui se produiront en quintet). Le mariage de la voix de baryton de Farrington et des arrangements séduisants de Christophe Vaillant (AKA le SuperHomard) a déjà donné lieu à l’album « Once » et l’EP « I Had It All ». À classer quelque part entre The Divine Comedy, Scott Walker et Burt Bacharach, sachez qu’Invisible Bordeaux est fan… 


Pour tout savoir sur le label Talitres ainsi que sur la genèse et les objectifs de cette soirée « Talitres In Waves », je vous invite à plonger ci-dessous dans cette rencontre en forme de podcast avec Sean Bouchard. Il y raconte notamment la création du label, la philosophie Talitres, ses collaborations avec des artistes tels que The Apartments ou Laish, les coulisses des travaux réalisés dernièrement avec Maxwell Farrington & le SuperHomard ou Nadine Khouri, les avantages d’être un label basé à Bordeaux, le contexte actuel pour les maisons de disques, et les ambitions de Talitres pour les années à venir ! Un ordre du jour dense mais passionnant ! Bonne écoute ! 


Cliquez ici si le lecteur ne s'affiche pas sur votre appareil.

Le podcast est également à retrouver sur différentes plates-formes dont Anchor, Apple Podcasts, Spotify, Google Podcasts, Player FM, PocketCasts, RadioPublic, Overcast, Podbean, Podcast Addict et Stitcher. N'hésitez pas à vous abonner via l'application de votre choix afin de ne rien rater !


Informations sur l'événement : 

> Talitres In Waves - Soirée Musicale & Rencontres Culturelles
> Samedi 17 septembre - ouverture des portes 19h30
> Musée des Arts Décoratifs et du Design, rue Bouffard, Bordeaux
> Alcools, softs et petite restauration par Café Madd by SIP
> Pré-ventes 15€ / Sur place 17€
> talitres.com / +33 5 56 91 71 45


Maxwell Farrington & Le SuperHomard et Nadine Khouri en images :


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