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Une seconde vie pour des photos d'archives 21>30


Si vous suivez de près le blog, vous saurez déjà qu'en cette période de confinement, sur les comptes Instagram et Twitter d'Invisible Bordeaux, je publie des photos prises au fil des années à Bordeaux, aux alentours et parfois au-delà. Certaines ont déjà été exploitées sur le blog, alors que d'autres n'ont jamais vu autre chose que l'intérieur de mon disque dur. Après une première série puis une deuxième, voici une troisième compilation, qui démarre ci-dessus avec une vue côté verso d'une boîte à lire bordelaise (et un client potentiel), le tout dans le parc Rivière.

Direction rive droite de l'estuaire de la Gironde à la découverte d'une des deux piscines tournesol de Gironde ; celle-ci se trouve à Braud-et-Saint-Louis, au nord de Blaye (l'autre est située à Cestas). On doit la conception si particulière des 183 piscines tournesol construites à travers la France - et qui ont eu droit à leur propre billet Invisible Bordeaux il y a quelques années - à l'architecte Bernard Schoeller, décédé il y a quelques jours à l'âge de 90 ans.


Restons sur les plafonds insolites en admirant celui du marché de Lerme, qui n'est plus un marché couvert mais plutôt un espace polyvalent géré par la ville de Bordeaux. La structure d'origine remonte au milieu du XIXe siècle et a été conçue par Charles Burguet. Le lieu a été complètement rénové il y a quelques années et a rouvert sous sa forme actuelle en 2011.


Toujours à Bordeaux, voici un bout de la Cité Administrative, le gratte-ciel le plus emblématique de la ville. La plus haute de ses deux tours pas tout à fait jumelles mesure quelque 92 mètres (112 mètres en comptant l'antenne sur le toit). Conçu par les architectes Pierre Mathieu et Pierre Calmon, les travaux ont été achevés en 1974.


Des poteaux en bois sur ce qui était autrefois le champ de tir du Camp de Souge à Martignas-sur-Jalle, où plus de 300 exécutions ont eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a quelques jours, un terrible feu de forêt a ravagé cette partie du camp militaire. On ne sait pas encore si le mémorial aux martyrs de Souge a été épargné.


Sur une note beaucoup plus légère, nous voici à l'intérieur du Stadium Vélodrome de Bordeaux Lac, devant ce qui est officiellement connu comme la « piste cycliste Roger et Guy Lapébie ». Dans les années 1990, le vélodrome a été le théâtre de plusieurs records de distance parcourue en une heure, notamment ceux de Chris Boardman, Miguel Indurain ou Tony Rominger.


Restons dans l'univers du sport car voici l'Hippodrome du Bouscat et sa magnifique tribune d'honneur ! Lorsque le calendrier n'est pas perturbé par des pandémies mondiales, l'hippodrome accueille 32 rencontres chaque année, l'équivalent de quelque 230 courses individuelles !


Voici le modeste immeuble de la place du Maucaillou dans le centre-ville de Bordeaux où Mitt Romney, sénateur républicain américain et candidat malheureux à la présidentielle de 2012, a vécu pendant six mois en 1968, alors qu'il était missionnaire mormon en France. L'histoire de cette période charnière dans la vie de Romney est détaillée quelque part au fond des archives du blog !


Ci-dessous, Jacques-Yves Cousteau, tel qu'il apparaît sur la plaque à retrouver sur le bâtiment où il est né en 1910 à Saint-André-de-Cubzac. Après une vie passée à naviguer sur les océans, la boucle était bouclée suite à son décès en 1997 puisque le dernier lieu de repos de ce célèbre explorateur et cinéaste du monde sous-marin se trouve à quelques pas de là, dans le cimetière municipal de sa commune de naissance. Pour les gens de ma génération qui ont grandi au Royaume-Uni dans les années 1970, il était sans doute un des Français les plus célèbres, aux côtés de Sacha Distel…


Et nous terminons cette série toujours aussi aléatoire avec une photo prise lors d'un vol mémorable le long de la côte atlantique et le long de l'estuaire de la Gironde (reportage complet à retrouver ici). Il s'agit du Phare de Richard, qui du haut de ses 18 mètres domine modestement la rive gauche de l'estuaire de la Gironde au niveau de Jau-Dignac-et-Loirac. Le phare a fonctionné de 1843 à 1870, date à laquelle il a été remplacé par une structure plus haute, qui à son tour a fonctionné jusqu'en 1953, date à laquelle les méthodes de navigation maritime sur l'estuaire étaient passées à l'utilisation de balises ou de bouées. Le phare original désaffecté a été rénové par des bénévoles à partir de 1993 et ​​est désormais un lieu de visite très apprécié des touristes.


> La première série de photos d'archives est à retrouver ici !

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